*Ce guide a été écrit notamment grâce à la lecture du livre [How to Decide: Simple Tools for Making Better Choices](https://amzn.to/3zkL0XV).* Lorsque vous devez prendre une décision importante, votre objectif doit être de choisir l'option qui vous permet d'atteindre vos objectifs, en tenant compte du risque que vous êtes prêt à prendre. Un bon outil d'aide à la décision va vous permettre de **réduire le rôle des biais cognitifs** (tels que l'excès de confiance, le biais rétrospectif ou le biais de confirmation). On tant à l'oublier parce qu'il y a tellement d'avenirs possibles, mais prendre la meilleure décision dépend de votre capacité à imaginer avec précision à quoi le monde pourrait ressembler si vous deviez choisir l'une des options que vous envisagez. Pour cela, vous devez avoir conscience que plusieurs biais vont vous gêner. **Premier biais** : le biais de résultat où vous utilisez la qualité d'un résultat pour déterminer la qualité d'une décision. Vous pouvez griller un feu rouge et traverser l'intersection sans soucis. Vous pouvez griller un feu vert et avoir un accident. Cela signifie que travailler à rebours à partir de la qualité d'un seul résultat pour déterminer si une décision était bonne ou mauvaise vous conduirait à de mauvaises conclusions. Même lorsque vous prenez une bonne décision, cela ne signifie pas que c'était la meilleure décision. En fait, c'est rarement le cas. S'efforcer de s'améliorer signifie être prêt à lutter contre la complaisance qui peut découler d'une bonne décision menant à un bon résultat. **Deuxième biais** : le biais rétrospectif qui fait que l’on a tendance à croire qu'un événement, après qu'il se soit produit, était prévisible ou inévitable (“Je le savais depuis le début”). Vous achetez de la crypto-monnaie. Votre investissement quintuple. Vous dites à vos amis : “*Je vous l'avais dit. Vous auriez dû investir aussi !*” La crypto-monnaie se plante et vous perdez tout l'argent que vous avez investi. Vous vous donnez des coups de pied en vous disant : "*J'aurais dû savoir vendre au plus haut!*". Vous pouvez repérer ce biais quand vous dites : "*Je ne peux pas croire que je n'ai pas vu ça venir*", ou "*Je le savais*", ou "*Je te l'avais dit*", ou "*J'aurais dû le savoir*". S'entraîner à écouter ces indices mentaux et verbaux est un bon moyen d'affiner vos compétences de repérage des préjugés rétrospectifs. **Troisième biais** : quand ce que vous savez après coup se glisse dans votre mémoire de ce que vous saviez avant coup. Vous ne vous souviendrez pas de ce que vous saviez au moment de la décision. Cela rend difficile pour vous de juger si une décision était bonne ou mauvaise. Pour évaluer la qualité d'une décision et apprendre de votre expérience, vous devez évaluer votre état d'esprit honnêtement et vous rappeler ce qui était connaissable ou non connaissable aussi précisément que possible. **Quatrième biais** : le paradoxe de l’expérience qui implique que l'expérience est nécessaire pour apprendre, mais les expériences individuelles interfèrent souvent avec l'apprentissage, car ce sont des cas particuliers Au final, voici les six étapes à suivre pour prendre une bonne décision: - Étape 1 : Identifier l'ensemble raisonnable de résultats possibles. - Étape 2 : Identifiez votre préférence en utilisant le gain pour chaque résultat - Dans quelle mesure aimez-vous ou n'aimez-vous pas chaque résultat, compte tenu de vos valeurs ? - Étape 3 : Estimez la probabilité que chaque résultat se produise. - Étape 4 : Évaluez la probabilité relative des résultats que vous aimez et que vous n'aimez pas pour l'option envisagée. - Étape 5 : Répétez les étapes 1 à 4 pour les autres options envisagées. - Étape 6 : Comparez les options entre elles. **Vous pouvez identifier les décisions à faible impact avec le “test du bonheur”, en vous demandant si le résultat de votre décision aura probablement un effet sur votre bonheur dans une semaine, un mois ou un an. En fonction du résultat, passez plus au moins de temps à prendre votre décision.**