On a des tendances de fond comme un retour à l’agriculture vivrière, mais c’est justement cette forme d’agriculture destructrice de planète et d’écosystèmes qui nous a conduit à arracher la majeure partie de nos forêts en Europe. Et il nous a fallu des centaines d’années pour réparer les dommages causés :
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Un des principaux avantages de l’agriculture dite “moderne”, c’est qu’elle a permis un découplage entre le nombre d’humains sur terre et la surface nécessaire pour les nourrir :
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Et voici un graphique sur l’évolution des terres agricoles par pays :
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Voici aussi un schéma qui représente bien le changement :
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Une étude suédoise conclut que le passage de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique nécessiterait jusqu’à 130 % de terres agricoles en plus pour maintenir les [rendements](https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0308521X22000403).
Une [étude réalisée de 2018 à 2022 montre que l’agriculture bio française a des rendements très inférieurs à l’agriculture conventionnelle](https://agreste.agriculture.gouv.fr/agreste-web/download/publication/publie/Pri2308/Primeur2023-8_RendementsGdesCultures.pdf) : en moyenne -55% pour le blé, -42% à -49% pour l’orge, -30% à -37% pour le maïs, -28% pour le tournesol, -24% pour le soja. Rendements bio
[Quant à l’agriculture urbaine, elle émettrait 6 fois plus de CO2 que l’agriculture conventionnelle](https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-sciences/l-agriculture-urbaine-un-bilan-carbone-plus-lourd-que-l-agriculture-conventionnelle-7404775).